samedi 12 juillet 2014

Maudit à Chamonix.


- Marathon du Mont-Blanc -


Eh oui, encore un titre qui sent bon la croquette moisie !
Remarquez, j'aurais très bien pu écrire :
"42 kilomètres, j'aime mais ce n'est pas réciproque" ou bien,
"Le trail, un peu ça va, un peu plus, bonjour les dégâts" ou bien je ne sais quoi d'autre dans le style Calimero. Mais bon, faut que je vous raconte :


Dimanche 29 juin 2014, 7h00 du matin, me voici sur la ligne à quelques secondes du départ de ce fameux Marathon du Mont-Blanc. Cette épreuve sert cette année de support comme championnat du monde de Skyrunning, autant dire qu'il y a du cador au mètre carré et que tout traileur qui se respecte a son autocollant "North Face Salomon Ravanel Compressport Isostar" sur chacun de ses mollets.
Le fameux "esprit trail" a foutu le camps depuis longtemps devant les sponsors, médias et les pimpims estampillés finisher UTMB. Je ne critique pas, sûrement que je ferais de même le jour où je tutoierais Kilian sur une montée sèche ou quand je bouclerais ces fameux 160 kilomètres ... mais bon, je trouve juste que ça se la raconte pas mal quand même (on se croirait au départ d'un triathlon tiens !), et au fond de moi, ça me fait juste sourire.

La météo est pourrie de chez pourrie : il fait frais, il y a du vent et il pleut. Vu comme c'est bouché au dessus de nos têtes, il n'y a aucun espoir d'entrevoir le Mont-Blanc ni même la moindre accalmie pour les dix prochaines heures.
D'ailleurs le parcours à été modifié : au lieu de finir au sommet de Planpraz, la dernière bosse a été sacrifiée pour rajouter une bonne descente d'environ 1'000 m D- avec un finish au centre de Chamonix.
Encore une fois je me dis que les gars du marketing sont les Rois pour nous vendre du rêve (voir affiche ci-dessus), quand il est l'heure de sortir les dollars pour réserver un morceau de soleil le jour de la course, y'a plus personne !

En noir le tracé original, en orange, le tracé modifié pour le jour de la course.
42 km , 2'400 D+ et 2'400 D- en définitive

Je résume : conditions météo fraîches et difficiles, parcours plus roulant avec une grosse descente pour le final, on va en chier des ronds de coton ... mais c'est tout ce qu'il faut pour que je me mette à rêver à une belle perf. D'autant plus que j'ai tergiversé longtemps avant de savoir si je faisais cette course à la cool dans le cadre de ma prépa pour la CCC, ou bien si je sacrifiais 2 à 3 semaines d'entraînements dans mon planning pour me lâcher sur ces 42 km.
Après réflexion, je me suis dis qu'on ne court pas tous les jours aux championnats du monde, qui de plus est à Chamonix avec Kilian Jornet en guest star. Et puis j'avais aussi besoin de me rassurer un peu quant à mes capacités à performer et sans devoir me justifier par :

-"Ouais mais j'étais pas à fond, j'en ai gardé sous le pied parce que je dois gérer ma prépa et toussa toussa et  blablabla et blablabla ... "

Cette fois-ci, je ne me cache pas et je décide de faire ma course à 100 %. Le but est de passer la ligne sous les 6 heures pour que je puisse me dire, que, ok gars, tu es sur la bonne voie.

Bon, si vous êtes déjà venu lire mes comptes-rendu de course ici, vous savez déjà sûrement que je ne suis pas du matin ( voir ici ) et ce n'est pas aujourd'hui que je dérogerais à la règle : tête dans le cul, petit déjeuner encore dans les dents, yeux tout collés, estomac en mode nausée, sac à vomi dans la main droite ... ne cherchez pas, si y'en a un que ça saoule d'être sur la ligne de départ à cette heure ci, c'est bien moi.

Mais ce ne serait pas un bandeau UTMB ? Auto-foutage de gueule ah ah ah ...

Allez, donnez moi ce coup de pistolet, qu'on en finisse une bonne fois pour toute ! Je déteste poireauter sur la ligne comme ça comme un gland, et d'autant plus qu'il pleut, donc c'est encore moins drôle.
Comme je suis arrivé dans les derniers sur le départ, je pars en queue de peloton. Bon en soit, je préfère, ça m'évitera de partir trop vite et de le payer par la suite.

On déboule donc dans Chamonix, direction Argentière puis Vallorcine (point n°1 sur le plan) pour environ 18 kilomètres d'échauffement. Je me cale sur un petit rythme pépère histoire de ne pas poser mon petit déjeuner, de garder des forces pour la fin et pour profiter du parcours.


Bon autant vous le dire tout de suite, ces 18 kilomètres furent d'un ennuis mortel pour moi. La seule raison que j'avais de garder mes yeux ouverts, c'était d'éviter au maximum les flaques d'eau et de boue. D'ailleurs c'est rigolo, autant je m'appliquais avec soin pour préserver mes chaussures les 30 premières minutes, mais dés que j'ai senti l'effet spontex dans mes semelles ... rien à cirer, je fonce dans les flaques avec un plaisir non dissimulé. Certains tenteront de m'imiter, mais visiblement, ils étaient moins bien chaussés que moi parce que j'ai vu des gamelles mémorables sur ce début de parcours.

Pour vous faire une idée du chemin ... (je crois que c'est moi en vert derrière Kilian mais je suis pas sûr du tout ah ah ah)

Bref, je cours tranquil', m'accroche pas trop aux lascars qui pensent pouvoir tenir le rythme sur les 6 prochaines heures et me languis d'attaquer un vrai parcours de trail au lieu de courir sur les graviers au bord de la route ... pourrie, trop roulante, pas technique et bien chiante cette portion !

Vallorcine, je viens de faire le premier tiers de ma course : 18 kilomètres que j'avais budgété en 2 heures et 5 minutes. Mon chrono m'indique 2 heures 3 min et je suis gratifié d'une quelconque 1'061ème place.
Je fais un état des lieux : je suis dans le bon tempo (du moins le mien), les nausées du petit dèj sont presque oubliées, je me sens frais (et humide) et je vais enfin pouvoir faire monter le cardio. Arrêt ravito express et c'est parti pour la première difficulté du jour (enfin du trail bordel !) : le col des Posettes.

Déçu de ne pas être monté à l'aiguillette des Posettes ... mais avec le recul,
c'était une bonne idée. Je me serais trop geler les fesses !

Les conditions météo se dégradent car il pleut de plus en plus, la gadoue est omniprésente. Le froid et l'humidité commencent à s'immiscer dans les moindres recoin et pour me réchauffer je ne vois pas dix milles solutions : faut envoyer les watts mon coco !
Après un début de montée prudent parce que ça glisse beaucoup, je me fais plaisir et envoie la sauce. Je suis sur une vitesse ascensionnelle de 800m D+ à l'heure, je double pas mal de monde et mis à part le froid qui commence à être pinçant, je me dis que c'est une belle journée et que je suis parti pour faire un joli truc aujourd'hui.
Je me fais plaisir, je monte bien, je dépasse plusieurs concurrents à chaque épingle et au Col des Posettes, j'ai repris 51 places dans la montée (1'010 ème).
Par contre, je me prends une mini tempête en plein dans la face et on a le droit à une séance de cryogénisation de groupe gratos ! J'ai beau avoir mis mes gants, il ne fait pas loin de 0°C avec un vent de malade et une pluie qui tombe de plus en plus belle. Je commence à avoir vraiment froid, mes mains sont engourdies ... debleu, on est quand même au mois de juillet non ? Quand je pense au panorama qui devrait se dévoiler devant moi à ce moment là : la mer de glace, le Mont-Blanc et touti quanti... mais mis à part la pluie, les nuages et le brouillard, je ne vois pas grand chose d'autre ... pffff

Bon, mais au moment de basculer dans la descente, petite frayeur : mon genou se bloque, ma jambe refuse de se plier et du coup je me tords franchement la cheville.
Je flippe un peu et j'hésite à me poser 5 minutes au ravitaillement pour faire le point et boire un thé chaud. Mais j'ai tellement froid et sentant que mon problème n'a pas l'air si grave, je me dis que le mieux que j'ai à faire, c'est de me barrer d'ici.

Je fais tourner un peu ma rotule dans ma main et j'ai l'impression qu'en fait mon genou est simplement engourdi, tout comme mes mains que je ne sens presque plus ... gloups, vite la descente que je réchauffe tout ça. Physiquement je suis bien, mais je ne suis pas du tout confortable. Alors au lieu de faire péter la poudre comme j'ai l'habitude dans ce genre d'exercice, je choisi de faire la descente tout en souplesse, d'autant que le terrain n'est pas assez technique pour que je puisse faire une grande différence. Quelle déception au niveau du parcours encore, ça ressemble plus à un cross qu'à un trail ... pas terrible.

Bref, je me lance sur la piste de 4x4 et je tente de réchauffer mes mains en faisant des tourniquets avec mes bras, comme je fais au ski quand il fait -20°C. Mon sang, par la force centrifuge, est expulsé jusque dans mes phalanges et ça me brûle terriblement. J'essaie d'avoir une foulée souple pour réchauffer mon genou encore un peu raide et aussi pour préserver ma cheville qui est devenue sensible.
Je me réchauffe petit à petit et je suis content de terminer la descente finalement sans soucis. Même si mes mains sont encore engourdies, les quelques degrés de plus de la vallée et le vent en moins sont appréciables. Le genou est ok, la cheville pas trop mal et je pense que j'ai bien géré l'affaire, surtout que j'ai la pêche et que je ne demande qu'une chose, envoyer du lourd pour le dernier tiers de la course.

Niveau chiffre, j'en suis au 30 ème kilomètre avec 5 minutes d'avance sur mon planning (3 heures 50 minutes au lieu de 3 heures 55).
Malgré la descente faite vraiment en mode "tranquille-easy", j'ai dépassé quand même 70 concurrents (940 ème) et surtout tous mes voyants sont au vert fluo. Me reste environ 6 kilomètre de montée et autant à descendre cette fois ci comme un malade pour finir en trombe dans Chamonix, je me dis que les 5 heures 45 sont largement à ma portée. Un petit pipi (38 places de perdus ! what the fuck ?!?!!!) et c'est parti pour la grimpette direction la Flégère.



Et là, c'est le drame ... ma course bascule.

Alors que je pose mon pied sur le premier talus de cette montée, une douleur envahit mon genou gauche. Cette fois-ci, ce n'est pas le froid mais mon tendon extérieur qui en a marre de frotter contre l'articulation.
Bon, pour l'instant la douleur est gérable et je ne me pose même pas la question de l'abandon ou pas.
Cependant, plus les mètres défilent et plus la douleur s'intensifie. Ça contrarie mes plans mais je peux encore gérer ça. Je me dis qu'il faut que je sois malin : alors j'évite de trop plier mon genou et je me fais la montée au rythme du peloton, ni plus ni moins.
Au terme de la première partie, il y a un petit morceau de plat ainsi qu'une légère descente où il faut relancer, et là, autant en serrant les dents, c'était gérable de monter, autant relancer devient carrément impossible tellement que la douleur devient forte.
Je sens que ça commence à devenir très compliqué cette histoire, mais la deuxième partie de cette montée sur la Flégère m'offrira un peu de répit et l'impression que c'est encore jouable, que je peux aller au bout ...

Sommet de La Flégère en 5 heures 25 minutes. Malgré le fait que je monte au ralenti, que je ne peux plus relancer sur le plat et que je suis dans l'incapacité totale de courir, je conserve toujours mes 5 minutes d'avance sur mon planning et j'ai quand même doublé encore 12 personnes. Bref, je suis toujours dans les clous pour un sub 6 (easy !!). Il ne reste que 6 kilomètres de descente hyper roulante.
Oui, mais ça, c'est sur le papier parce que dans la vraie vie, le moral en a pris un sacré coup et sous ma capuche ça chauffe terriblement.
Bon, je décide de zapper le dernier ravito parce que j'ai peur que si je m'arrête, je ne puisse plus repartir. Je sonde mon genou pour voir si c'est quand même faisable cette descente ou s'il vaut mieux arrêter les frais et rentrer en télécabine.

Optimiste un jour, optimiste toujours, je ne vois aucune raison de ne pas la faire cette descente. Je ne suis pas du genre à lâcher facilement le morceau et à m'apitoyer sur mon sort, alors je file direct. Je me dis que si Kilian Jornet a pu faire 160 kilomètres durant La Diagonale des Fous l'année dernière avec une TFL (tendinite extérieur du genou), je me dis que je peux bien en faire 6 nan ?

Allez, c'est parti, j'entame la pente d'un pied léger. 
Au bout de 100 mètres, je ne peux déjà plus courir !
300 mètres et j'ai du mal à marcher !
400 mètres, il m'est presque impossible de plier ma jambe et de poser mon pied par terre !
500 mètres, je suis assis sur un cailloux : impossible d'avancer dans un sens comme dans l'autre. La douleur me terrasse, c'est insupportable.

A ce moment là, la logique aurait voulu que je remonte ces 500 mètres et que je rentre en télécabine, mais ne me demandez pas pourquoi, il m'a paru plus simple de galèrer plus d'une heure à faire 5 kilomètres que d'abandonner. 
Tête de con vous avez dit ?

J'entame donc mon chemin de croix. Plus d'une heure durant laquelle je vais souffrir comme jamais, pleurer, jurer, galèrer, taper du pied (droit) et me faire doubler et encore et encore et encore ...
A chaque fois qu'on me passe, c'est une douleur supplémentaire pour mon genou meurtri qui voudrait emboîter le pas. Mais non, je ne peux plus.
C'est au delà de ma volonté, de ma résistance et de ma capacité à oublier cette information qui revient à chaque pas encore plus forte, toujours plus violente ... une vraie torture.

Comme la douleur est trop intense, j'essaie toutes les démarches possible , toutes les contorsions imaginables pour détourner mon attention sur ma propre souffrance.
J'essaie d'oublier, de profiter du paysage, d'écouter de la musique fort (très fort) et même de chanter (m'en fous, il pleuvait déjà !) et je comprends tout le sens de l'expression "un pansement sur une jambe de bois".

Ça résume bien la situation

Et comme cela fait plusieurs kilomètres que je compense avec ma jambe droite et que celle-ci fait presque tout le boulot, voici que c'est mon genou droit qui m'envoie quelques signes d'inquiétude ...
La totale !

J'ai beau essayer d'être philosophe, de voir le verre à moitié plein, c'est long, si long, trop long ... j'aurai  dû abandonner à la Flégère, mais je n'ai plus le choix. Il faut terminer maintenant.
Me préserver et terminer du mieux que je peux. Rien d'autre n'a d'importance à ce moment.

Il ne pleut plus et les spectateurs se font désormais de plus en plus nombreux le long du chemin. J'arrive à Chamonix, il me reste 1 kilomètre à effectuer et là, on en remet une couche : c'est la goutte d'eau qui fait déborder mon océan de tristesse.
Le centre-ville est noir de monde et on se croirait à l'arrivée d'une étape du Tour de France. Il y a juste le passage au milieu de la foule pour un coureur et tout le monde vous encourage, vous applaudit et crie votre prénom inscrit sur votre dossard.
Quelle ambiance de folie et quelle joie ce doit être de fendre la foule après ce périple. Se nourrir de la ferveur du public, de la fierté de votre famille qui court auprès de vous, de toute cette énergie qui vous est destinée et que vous emporterez dans vos plus beaux souvenirs ... mais pas pour moi.

J'essaie, je lance ma jambe et  tente, même pas de courir, non, ce serait trop prétentieux, mais juste au moins faire semblant de trottiner. Faire honneur au public, à ma fille qui m'accompagne, à ma femme qui me soutient ... mais non, mon pied touche le sol et une décharge à gauche annihile tout espoir de profiter de ce moment si rare, si intense.

Je me traîne, l'âme en peine dans les rue de Chamonix.
J'ai la tête baissée ... je n'éprouve pas de honte, je suis juste résigné, déçu.
Tellement déçu de ne pas pouvoir profiter de ce moment, être fier de sa course, sauter de joie à l'arrivée ... tant pis, c'est comme ça.

Après un peu moins de 6h40 de course, j'ai le moral dans les chaussettes. Pas envie de mettre ma médaille autour de mon cou, juste envie de partir loin de tous ces coureurs qui arrivent avec les yeux qui pétillent ...

Je sais que ça ne sert à rien de vouloir trouver des explications là où il n'y en a pas.
C'est juste comme ça, c'est le sport, c'est la vie.

Mais bon, Il faut s'adapter, trouver des solutions et faire les bons choix.
Alors, pour ce faire, je me fais un petit bilan de ce week-end Chamonixien.

Les moins


1/ Pour une épreuve qui accueillait les championnats du monde, et bien je trouve que les organisateurs n'était pas du tout à la hauteur de l'événement et des prestations attendues : plus d'eau sur certains ravitaillements du 80 km, le 10 km annulé et recommencé après avoir été couru à 80%, remballage propre et en ordre par les bénévoles à la moindre question (polie), plus de t-shirt au retrait des dossards ... pour l'amabilité vous repasserez messieurs dames.
... et puis si vous êtes pas content c'est pareil !!!
Ok, c'est bon, je me casse, vraiment l'impression de faire chier le monde ici, et on vous le dit clairement.
Et puis comme j'en suis dans les critiques, j'ai trouvé le parcours de ce marathon nul de chez nul. Zéro ! Franchement il y a autre chose à faire à Chamonix que de nous faire courir plus de 20 bornes le long de la route. Bidon comme trail.

2/ Côté perso, tendinite est-ce égal à "j'en fait peut-être trop en ce moment" ? Bon sujet de philo-sportive ? Je ramasse vos copies dans deux heures.

Les plus


Bon, mis à part la déception de la course, il y a des raisons d'être optimiste quand même. Mais oui, il y a toujours du bon et voici les satisfactions que j'en ressorts :

1/ Je commence à avoir un peu d'expérience en trail (4ème course) et en longue distance. Course et effort aujourd'hui parfaitement gérés avec potentiellement un chrono de 5h45 pour une place dans les 750 premiers. Je suis potentiellement pleinement satisfait de moi.

2/ Niveau entraînement, mon plan a l'air plutôt bon, je sens que je monte en puissance et ce bon résultat fictif  me rassure sur mes performances. Je sens que je suis sur la bonne voie pour la CCC.

3/ Je repars de Chamonix avec mon Tshirt autographié par Emelie et Kilian, ce qui, vu le peu d'accessibilité dont à fait preuve Monsieur (je ne blâme pas, je comprends et constate c'est tout) est un sacré exploit.

Pour le reste, dix jours après cette course, mon genou n'est plus douloureux mais je ne peux pas courir plus de 5 kilomètres sans voir rappliquer cette très désagréable sensation. La bonne nouvelle c'est que le vélo ne me procure aucune gêne et que je vais donc pouvoir compenser avec.

Donc le deal est le suivant :

Arrêt complet de la course à pied jusqu'à fin juillet (gloups...) ... pas sûr que je m'y tienne quand même.
Adapter mon planning d'entraînement pour remplacer mes séances de run par du vélo de route et mes sorties trail par du vtt.
Refaire un peu de musculation, gainage et stretching en dehors de mes séances.
Achat d'une genouillère Zamst et petit passage chez le podopsychiatre histoire d'avoir du matos me permettant de reprendre la course sereinement.
Ne pas participer au tour des Fiz (60km  5'000 D+) ... quelqu'un veut mon dossard ?
Reprendre le trail début Août tout doux et voir si la CCC (100km 6'000 D+) reste jouable ou si je peux classer cette épreuve dans la catégorie "rêves et utopies 2014".



Voilou, vous en saurez bientôt plus, sûrement sur ma page Facebook ;-)

Bon été et bon run à vous tous . Banzaï !!!


6 commentaires:

  1. super sympa le CR même si la course n'était pas à la hauteur de tes espérances. dommage pour la météo et m*** pour la blessure! j'espère qu'avec le repos ça commence à aller mieux?
    et j'adore, j'apprends toujours de nouvelles expressions... je connaissais "on va en chier des bulles " mais pas "des ronds de coton" LOOOOL :-)
    Michèle

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    1. Alors, je ne sais pas d'où vient cette expression, par contre je sais qu'au Pays-Bas, ça se dit "En suer des petites carottes" ... on aura tous appris quelque chose aujourd'hui ^.^
      Pour la TFL, je suis plutôt confiant à l'heure qu'il est ... mais bon, je sais aussi que ça ne disparaît pas comme ça d'un coup non plus, donc je reste prudent ;-)

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  2. Tu te plains beaucoup. Dommage.

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  3. intéressant CR, le Mont Blanc fait rêver et rapporte du pognon... moi qui avait cette course en tête je ne suis pas prêt de m'y aligner s'ils gardent un tel parcours

    j'espère que ça se passera bien sur la CCC, moi je viens d'en faire la reco pour le plaisir, le terrain est nickel, tout sera bon pour fin août :)

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    1. Cool, je me réjouis de la faire cette CCC, en espérant que mon genou me laisse tranquille. Pour ce qui est du MMB, sûrement que la météo pourrie et que ma fin de course catastrophique ont noircies le tableau, je n'aurai peut-être pas tenu le même discours sous un soleil radieux et un chrono avantageux ... mais je maintiens quand même que la moitié du parcours est bidon pour un trail de cette renomée. Abe ;-)

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